L'âge et son influence sur la dysfonction érectile

La dysfonction érectile (DE) est de plus en plus fréquente avec l'âge. 40 % des hommes environ sont touchés à 40 ans, et ce chiffre passe à près de 70 % à 70 ans. La recherche suggère que la prévalence de la DE complète passe de 5 % à 40 ans à 15 % à 70 ans.

L'âge est la variable la plus étroitement liée à la dysfonction érectile.

Par exemple, bien que cela soit moins courant, 5 à 10 % des hommes de moins de 40 ans présentent encore des symptômes de dysfonctionnement érectile.

Problèmes de santé physique et dysfonctionnement érectile

Une multitude de problèmes de santé physique peuvent contribuer à l'apparition de la dysfonction érectile. Les maladies cardiaques, l'hypercholestérolémie, l'hypertension artérielle, le diabète, l'obésité et le tabagisme ont tous été identifiés comme des causes potentielles de dysfonction érectile. Ces problèmes physiques peuvent interférer avec le bon fonctionnement du système corporel nécessaire à l'obtention et au maintien d'une érection.

Problèmes de santé mentale et leur lien avec la dysfonction érectile

Outre les problèmes physiques, la dysfonction érectile peut également être liée à divers problèmes de santé mentale. La dépression, l'anxiété, le stress et les problèmes relationnels peuvent considérablement entraver les sensations sexuelles et conduire à la dysfonction érectile. Au-delà des implications physiques immédiates, la dysfonction érectile peut également provoquer une détresse émotionnelle. Les hommes souffrant de dysfonction érectile sont souvent confrontés à des sentiments de colère, de frustration, de tristesse et de perte de confiance. Le poids émotionnel et son impact sur l'individu et sa partenaire peuvent être tout aussi difficiles, sinon plus, que les symptômes physiques.

La nature complexe de la dysfonction érectile

Pour comprendre la prévalence de la dysfonction érectile, il faut se pencher sur sa nature complexe, qui englobe un amalgame de divers systèmes corporels, notamment psychologiques, neurologiques, endocriniens et vasculaires. L'étude de la dysfonction érectile à travers l'histoire est une indication claire de sa complexité. Des documents datant du 8e siècle avant J.-C. en Inde font état d'incidences de la dysfonction érectile. À l'époque, les théories dominantes parmi les médecins attribuaient la dysfonction érectile à des relations avec des femmes "indésirables". Les traitements allaient des plantes médicinales à l'inclusion d'additifs animaux censés stimuler le désir ou l'excitation.

Compréhension moderne et évolution des schémas

Il est essentiel de reconnaître que la compréhension et les schémas de la dysfonction érectile ont évolué au fil du temps. Ces dernières années, on a constaté une augmentation de la fréquence des troubles de l'érection, même chez les jeunes hommes. Les professionnels de la médecine sexuelle prennent note de cette tendance. Dans le même ordre d'idées, la sédentarité, en particulier chez ceux que l'on pourrait qualifier de "couch potatoes" ou de consommateurs fréquents de malbouffe, a également montré une prévalence plus élevée de la dysfonction érectile, affectant jusqu'à 18 % des hommes selon un rapport datant de 2007.

Avec un tel éventail de causes, allant de l'âge à la santé physique, en passant par le bien-être mental et les choix de mode de vie, il est évident que la dysfonction érectile est une affection si répandue chez les hommes de toutes les tranches d'âge et de tous les milieux. Si les causes sont nombreuses, la bonne nouvelle est que beaucoup de ces facteurs sont modifiables et qu'il existe des traitements pour les personnes concernées.

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